Courir ou faire du vélo pour maigrir
La plupart des gens rêvent d’avoir un corps parfait : ventre plat et hanches bien sculptées. Pour atteindre ce résultat, ils doivent s’armer de motivation et de patience, et surtout être réalistes dans leur démarche pour ne pas aller au-delà de leur capacité. Ainsi, la perte de poids ne devra pas s’effectuer de façon brutale. Est-il possible de bien maigrir vite et durablement avec le vélo ?
L’essentiel, c’est de trouver une activité physique adaptée à tout un chacun, permettant aux muscles de puiser des énergies dans les sucres du sang puis dans la graisse qui va fondre petit à petit.
Le vélo est un choix efficace
Pour mincir, il faut radicalement changer ses habitudes en adoptant un régime sain constitué en grande partie de fruits et légumes tout en maintenant une activité sportive régulière. Le vélo est donc fortement conseillé pour y parvenir de façon adéquate.
Ci-dessous quelques conseils :
- La matinée est le moment propice pour effectuer un petit tour à vélo après s’être levé de bon matin. En effet, l’air est encore frais et l’on peut procurer plus d’énergie. Pour donner plus d’ambiance, on peut mettre de la musique et le résultat se concrétisera en quelques jours.
- Le vélo est le meilleur moyen pour se déplacer que ce soit au travail, à l’école ou pour les courses. En effet, le fait de pédaler permet au corps de brûler beaucoup plus de calories et lui permet de perdre du poids. Cependant, il est primordial de s’hydrater pour compenser les pertes d’eau.
Vélo et alimentation équilibrée : perte de poids assurée
Pour maigrir de façon efficace et durable, il faut combiner le sport à une alimentation équilibrée. De ce fait, on apprend à manger qualitativement en optant pour une alimentation riche en fibre et en protéine mais pauvre en sucre et en graisse.
D’après les études, on sait qu’une heure de vélo permet de brûler 400 kcal alors que 1 kg de masse graisseuse en correspond 20 fois plus. Pour une meilleure mise en forme, il est donc préférable d’adopter le vélo fitness pour tout déplacement.
Est-ce que la pratique du vélo est idéale pour mincir ?
Pour puiser efficacement dans les masses graisseuses, rien n’est plus pratique que la natation, le vélo, la marche rapide et la course à pied.
Le mécanisme est simple : au cours d’une activité prolongée, l’organisme puise son énergie dans le sucre du sang à l’aide de l’oxygène tout en éliminant le gaz carbonique. Quand la réserve est épuisée au bout de 30 à 40 minutes d’effort, il commence à pomper dans les graisses qui vont fondre, permettant ainsi une perte de poids nette.
La pratique de 3 séances de 45 minutes par semaine est donc vivement souhaitée. Toutefois, il ne faut pas oublier de consommer plus de sucres lents pour le muscle lequel possède un rendement efficace pour puiser dans les masses graisseuses.
Pour mincir, choisir le vélo plutôt que la marche
Une étude effectuée par des chercheurs britanniques et parue dans la revue The Lancet démontre que la pratique régulière du vélo serait idéale pour mincir par rapport à la marche à pied. En effet, ceci entraîne une baisse significative de l’indice de masse corporelle (IMC) et par là même du taux de graisse.
D’habitude, pour mincir, l’activité physique ainsi qu’une alimentation pauvre en lipide sont toutes deux importantes. Or, on sait d’après une enquête menée auprès de 150 000 Britanniques que le vélo reste le partenaire idéal pour perdre du poids.
Réduction de l’Indice de Masse Corporelle
Selon les études, il est prouvé que les personnes qui ont l’habitude de se déplacer en transports en commun ou en voiture présentent un IMC plus élevé que celles qui prennent le vélo.
Plus précisément, l’enquête démontre qu’un homme de 53 ans avec une taille de 1 m 76 pour 86 kg présente une différence de poids substantielle de 5 kilos.
Moins de masse graisseuse
De la même manière, il est confirmé que le taux de masse graisseuse diminue jusqu’à 2,75 % chez les hommes et à 3,26 % chez les femmes lorsqu’ils pratiquent le vélo.
Les chercheurs ont conclu que la marche en elle-même entraîne une réduction de l’IMC et du taux de graisse mais à un niveau moins important. Toutefois, ces modes de déplacement actifs ne sont sollicités que par 23 % des hommes et 24 % des femmes ayant contribué à l’enquête.