Comment peut-on décrire l’efficacité d’un régime. Est-ce par le nombre de kilos perdus par rapport au poids initial, ou le temps que l’on met pour maigrir ? Que dire des efforts consentis pour enclencher cette perte de poids. Les régimes pour maigrir sont tellement nombreux que l’on promet aux femmes et aux hommes en surpoids des solutions ou des produits aux résultats spectaculaires. 5 kilos en une semaine, 20 kilos en 3 mois, 50 kg en un an… ce ne sont que des chiffres censés faire rêver les candidats à la minceur. L’essentiel est cependant la méthode pour arriver à de tel objectif, à savoir des régimes alimentaires capables de brûler les calories et les graisses et la pratique du sport.
Si un médecin prodigue des conseils prudents et mesurés aux personnes en surpoids, ce n’est pas le cas des personnalités qui sont des ambassadeurs d’un régime et qui font la publicité des produits ou des services qui vont avec. L’argument principal est l’assurance d’avoir des résultats dans un délai rapide. Pour que le régime soit reconnu comme étant efficace, le corps doit être transformé en un minimum de temps. Trop souvent, on définit l’objectif par rapport à une échéance de la vie liée à un évènement particulier. Perdre des kilos avant la rentrée, les vacances, les fêtes… chacun y trouve sa propre motivation. Cette pression que l’on se met par rapport au délai pour maigrir nous pousse à adopter un régime drastique à effet rapide.
Et si l’efficacité d’un régime ne se résumait pas au temps que l’on met pour perdre des kilos ? Prenons l’exemple de l’alimentation. Il y a des aliments qui ont des vertus exploitées pour un programme minceur. Il en est ainsi des « dégraisseurs » comme le citron. On peut aussi compter les draineurs comme le café et le thé vert, la pomme et les noix qui coupent la faim, l’ananas qui combat la cellulite, le son d’avoine qui régule l’appétit… Le régime alimentaire est efficace quand il permet de brûler les calories et aide le corps à se débarrasser de la graisse. Ainsi, on va donc privilégier les aliments riches en protéines. Les protides d’origine animale, en particulier de la viande blanche et du poisson, ont plus d’effet que celles d’origine végétale.
Manger des repas qui ressemblent à des plats de tous les jours, c’est le vœu des personnes qui veulent maigrir sans se priver de nourriture. Le régime propose donc des recettes avec des ingrédients à faibles apports en glucides et en lipides. Les fruits et les légumes sont recommandés parce qu’ils sont riches en fibres et en sucres lents. Ce qui va procurer une sensation de satiété et la sensation d’un goût sucré. Fini le temps où le régime signifie des nourritures fades et sans goûts. Attention, la consommation de sucre et de sel sont absolument à limiter, le premier étant responsable d’un apport calorique élevé, le second favorisant la rétention d’eau.
Afin de mettre un terme rapidement au surpoids, beaucoup de personnes se fient aux produits miracle et autres astuces dont on fait l’éloge dans un article de blog ou dans un commentaire. Elles bouleversent ainsi leurs habitudes alimentaires bannissant totalement les glucides et les lipides. Ce type de régime extrême est peut-être efficace en apparence, mais l’effet sur la santé est néfaste. Respectez l’avis de votre médecin ou de votre nutritionniste. Un régime trop pauvre en nutriment risque de provoquer du catabolisme. L’efficacité du régime est remise en cause s’il y a un catabolisme musculaire, sachant que les muscles contribuer à augmenter le métabolisme de base.
Certains régimes alimentaires ont la prétention d’avoir trouvé la recette optimale de la minceur et recommandent de ne pas faire des exercices physiques. L’argument tourne autour du fait que le sport, en dépit du fait de dépenser de l’énergie, donne aussi faim. Pour favoriser la constitution de muscles et la consumation des calories, on mise alors sur des compléments alimentaires enrichis en protéines. Les produits hyper-protéinés ont la réputation d’être efficaces, d’autant que le régime prévoit une forte baisse de la quantité de glucide et de lipide ingérés. Les préparations au goût douteux ont laissé la place à des mets riches en saveurs.